(2005 - Melodic)
Derrière Baïkonour, (1) on trouve le français Jean-Emmanuel Krieger dont les compositions des deux albums (2) ne laissent pas planer beaucoup d'incertitude quant aux sonorités qui ont bercé sa jeunesse.
Curieusement étiquetée "électronique", la musique de Baïkonour est nourrie par une multitude d'influences, la plus évidente étant celle du rock allemand des années 70 et parfois du rock progressif. Si le tout est entrecoupé de boucles lancinantes et hypnotiques relevant davantage des musiques électronique et psychédélique, c'est principalement le rock des années 70 qui remonte, tant par les sonorités vintage des guitares que par la rythmique et les mélodies. (3)
Si Jean-Emmanuel Krieger ne révolutionne pas la musique de cette époque, il s'en empare et la manie avec un tel talent que ses disques méritent largement de trôner au-dessus de la pile.
Quelques exemples : Coltan Anyone ?, Proto-Cœur, Hoku To Shin Ken, Oben Beg (mk2).
Musiciens et invités :
- Jean-Emmanuel Krieger : guitares, basse, claviers, mandal
- Lee Adams : batterie
- Eiji Fuckin Morotomi : batterie (Hoku To Shin ken)
- Etien Rodes : guitare (Hoku To Shin ken et Interquaalude)
- Lee Adams : batterie
- Eiji Fuckin Morotomi : batterie (Hoku To Shin ken)
- Etien Rodes : guitare (Hoku To Shin ken et Interquaalude)
(1) Qui est aussi le nom d'une base spatiale soviétique.
(2) Si celui-ci me plaît davantage pour une simple question de choix des sonorités, le second, Your Ear Knows Future (2009), est tout aussi intéressant.
(3) Beaucoup d'entres elles renvoient de manière très précise à une multitude d'autres groupes.
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