Lágrimas en la lluvia (2011)
éd. Métailié, 2013
éd. Métailié, 2013
trad. Myriam Chirousse, couv. non créditée
États Unis de la Terre 2119, les réplicants meurent dans des crises de folie meurtrière tandis qu'une main anonyme corrige les Archives Centrales de la Terre pour réécrire l'histoire de l'humanité et la rendre manipulable. Bruna Husky, une réplicante guerrière, seule et inadaptée, décide de comprendre ce qui se passe et mène une enquête à la fois sur les meurtres et sur elle-même, sur le mémoriste qui a créé les souvenirs qu'elle porte en elle et qui la rapprochent des humains. Aux prises avec le compte à rebours de sa mort programmée, elle n'a d'alliés que marginaux ou aliens, les seuls encore capables de raison et de tendresse dans ce tourbillon répressif de vertige paranoïaque. Rosa Montero choisit un avenir lointain pour nous parler de ce qui fait notre humanité, notre mémoire et notre identité, la certitude de notre mort et de celle de ceux que nous aimons. Ses personnages sont des survivants qui s'accrochent à la morale politique, à l'éthique individuelle, à l'amitié et à l'amour. Elle construit pour nous un futur cohérent, une intrigue vertigineuse et prenante pour nous parler de notre mort et de l'usage que nous faisons du temps qui nous est imparti. Elle écrit avec passion et humour, les outils essentiels pour comprendre le monde.
Le titre lui-même reprenant les mots de l'un des personnages d'une œuvre existante, Blade Runner, Des larmes sous la pluie (1) s'affiche comme un vibrant hommage à cette dernière et aux nombreuses réflexions qu'elle a suscité.
États Unis de la Terre 2119, les réplicants meurent dans des crises de folie meurtrière tandis qu'une main anonyme corrige les Archives Centrales de la Terre pour réécrire l'histoire de l'humanité et la rendre manipulable. Bruna Husky, une réplicante guerrière, seule et inadaptée, décide de comprendre ce qui se passe et mène une enquête à la fois sur les meurtres et sur elle-même, sur le mémoriste qui a créé les souvenirs qu'elle porte en elle et qui la rapprochent des humains. Aux prises avec le compte à rebours de sa mort programmée, elle n'a d'alliés que marginaux ou aliens, les seuls encore capables de raison et de tendresse dans ce tourbillon répressif de vertige paranoïaque. Rosa Montero choisit un avenir lointain pour nous parler de ce qui fait notre humanité, notre mémoire et notre identité, la certitude de notre mort et de celle de ceux que nous aimons. Ses personnages sont des survivants qui s'accrochent à la morale politique, à l'éthique individuelle, à l'amitié et à l'amour. Elle construit pour nous un futur cohérent, une intrigue vertigineuse et prenante pour nous parler de notre mort et de l'usage que nous faisons du temps qui nous est imparti. Elle écrit avec passion et humour, les outils essentiels pour comprendre le monde.
Le titre lui-même reprenant les mots de l'un des personnages d'une œuvre existante, Blade Runner, Des larmes sous la pluie (1) s'affiche comme un vibrant hommage à cette dernière et aux nombreuses réflexions qu'elle a suscité.
Cependant, si son roman utilise l'univers et les figures créés par Dick, Rosa Montero s'emploie à le creuser, le détailler, l'étendre et l'inscrire dans un monde très proche du nôtre pour ne pas dire identique, imbriquant réalité et fiction, s'interrogeant sur la réalité des choses et multipliant les réflexions politiques et sociales.
Cette fois, c'est le point de vue d'une réplicante qui nous est donné, précisément celui de Bruna dont l'éditeur nous dit qu'elle est le « personnage le plus proche et le plus intime » de l'autrice, ce qui saute aux yeux à la lecture de ce premier tome.
Avec force détails, avec beaucoup d'humour et une très grande sensibilité, Rosa Montero se penche sur les conditions respectives des humains et des réplicants et pose un regard lucide sur l'univers injuste dans lequel tous se débattent du mieux qu'ils peuvent.
L'autrice a écrit deux suites aux aventures de Bruna, Le Poids du cœur et Le Temps de la haine. (2)
(1) Pour ceux qui ne connaissent pas s'il en reste, il s'agit des derniers mots prononcés par le réplicant traqué par le Blade Runner Rick Deckard, à la fin du film : « J'ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons fabuleux, des rayons c briller dans l'ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l'oubli comme des larmes sous la pluie. Il est temps de mourir. »
(2) Ce dernier ne devant sortir qu'à la rentrée en France.
Cette fois, c'est le point de vue d'une réplicante qui nous est donné, précisément celui de Bruna dont l'éditeur nous dit qu'elle est le « personnage le plus proche et le plus intime » de l'autrice, ce qui saute aux yeux à la lecture de ce premier tome.
Avec force détails, avec beaucoup d'humour et une très grande sensibilité, Rosa Montero se penche sur les conditions respectives des humains et des réplicants et pose un regard lucide sur l'univers injuste dans lequel tous se débattent du mieux qu'ils peuvent.
L'autrice a écrit deux suites aux aventures de Bruna, Le Poids du cœur et Le Temps de la haine. (2)
(1) Pour ceux qui ne connaissent pas s'il en reste, il s'agit des derniers mots prononcés par le réplicant traqué par le Blade Runner Rick Deckard, à la fin du film : « J'ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons fabuleux, des rayons c briller dans l'ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l'oubli comme des larmes sous la pluie. Il est temps de mourir. »
(2) Ce dernier ne devant sortir qu'à la rentrée en France.
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