Frédéric Delmeulle : La Parallèle Vertov
(2010)
éd. Le Livre de Poche, 2011
couv. d'Alain Brion
Child Kachoudas s'ennuie. Son oncle lui confie une mission : visionner les archives de l'enterrement d'Édouard VII en 1910, observer la foule endeuillée et le contacter ensuite. Les images en noir et blanc défilent sous ses yeux quand un homme lance à la caméra un coup d'œil entendu. Cet homme est son oncle, José-Luis de Almédia ! Né bien après 1910.
Le vieux savant misanthrope a transformé un sous-marin nucléaire soviétique, le Vertov, en machine à voyager dans le temps.
Embarquement immédiat pour Sélinonte en 117 après J.-C. Mais la balade temporelle tourne au fiasco : en grippant l'histoire, n'ont-ils pas défait le monde ?
Depuis le premier roman traitant du thème, (1) les amateurs de science-fiction n'ont pas manqué d'histoires de voyages temporels et leur cortège de paradoxes temporels. Frédéric Delmeulle s'en empare de nouveau avec ce premier roman brillant et captivant, loin de nous resservir une histoire déjà trop lue.
L'intrigue est minutieusement travaillée et, à l'instar de Child devant les explications de son oncle, le lecteur se laisse mener par le bout du nez jusqu'au dénouement.
Enfin... presque : toutes les explications sont justement données par cet oncle et le caractère de la conclusion ne me paraît pas aussi définitif qu'à d'autres lecteurs. A mon sens, la question des paradoxes temporels ne pourrait être évacuée que si le neveu recoupe les informations données par son oncle avec ses propres expériences.
Un premier roman qui se dévore et donne de très sérieuses raisons de se procurer le second, Les Manuscrits de Kinnereth, (2) qui, s'il peut se lire indépendamment du premier, s'inscrit dans le cycle des Naufragés de l'Entropie.
L'intrigue est minutieusement travaillée et, à l'instar de Child devant les explications de son oncle, le lecteur se laisse mener par le bout du nez jusqu'au dénouement.
Enfin... presque : toutes les explications sont justement données par cet oncle et le caractère de la conclusion ne me paraît pas aussi définitif qu'à d'autres lecteurs. A mon sens, la question des paradoxes temporels ne pourrait être évacuée que si le neveu recoupe les informations données par son oncle avec ses propres expériences.
Un premier roman qui se dévore et donne de très sérieuses raisons de se procurer le second, Les Manuscrits de Kinnereth, (2) qui, s'il peut se lire indépendamment du premier, s'inscrit dans le cycle des Naufragés de l'Entropie.
(1) La Machine à explorer le temps (The Time Machine, 1895), de H. G. Wells.
(2) Publié par Mnémos en 2010 et que j'ai bon espoir de voir réédité en poche comme celui-ci.
(2) Publié par Mnémos en 2010 et que j'ai bon espoir de voir réédité en poche comme celui-ci.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire