(1970 - Atlantic)
Après un début sous forme de trio acoustique (1) au milieu des années 60 puis un rapide recrutement, le groupe américain The J. Geils Band sort un premier album portant son nom et proposant un blues-rock énergique et d'excellente tenue qui peut rappeler bon nombre d'autres formations du même type, The Rolling Stones (2) en tête.
Si le groupe ne révolutionne pas le genre, son énergie et ses idées le placent d'emblée aux côtés des meilleurs. En outre, il s'offre le luxe de mettre l'harmonica au cœur de sa musique : véritable phénomène, Richard Salwitz éblouit, aussi bien lorsqu'il s'occupe de la rythmique que lorsqu'il part dans de grandes envolées solistes. Son omniprésence, loin de lasser, insuffle une couleur et une dynamique uniques et bienvenues à l'ensemble.
Sans que cela en fasse un groupe de reprises, ce premier album propose une moitié de titres composés par d'illustres prédécesseurs, (3) une démarche qui les rapproche également beaucoup des Rolling Stones.
Par la suite, la musique du J. Geils Band délaissera le blues et évoluera peu à peu vers une new wave énergique, n'accédant malheureusement plus, à mon sens, aux sommets atteints lors de ces deux premiers disques.
Quelques exemples : Ice Breaker (For The Big "M"), Hard Drivin' Man, On Borrowed Time, Pack Fair And Square.
Musiciens :
- Peter Wolf : chant
- John Geils : guitare
- Seth Justman : piano, claviers
- Danny Klein : basse
- Magic Dick (Richard Salwitz) : harmonica
- Stephen Badd : batterie, chant
Si le groupe ne révolutionne pas le genre, son énergie et ses idées le placent d'emblée aux côtés des meilleurs. En outre, il s'offre le luxe de mettre l'harmonica au cœur de sa musique : véritable phénomène, Richard Salwitz éblouit, aussi bien lorsqu'il s'occupe de la rythmique que lorsqu'il part dans de grandes envolées solistes. Son omniprésence, loin de lasser, insuffle une couleur et une dynamique uniques et bienvenues à l'ensemble.
Sans que cela en fasse un groupe de reprises, ce premier album propose une moitié de titres composés par d'illustres prédécesseurs, (3) une démarche qui les rapproche également beaucoup des Rolling Stones.
Par la suite, la musique du J. Geils Band délaissera le blues et évoluera peu à peu vers une new wave énergique, n'accédant malheureusement plus, à mon sens, aux sommets atteints lors de ces deux premiers disques.
Quelques exemples : Ice Breaker (For The Big "M"), Hard Drivin' Man, On Borrowed Time, Pack Fair And Square.
Musiciens :
- Peter Wolf : chant
- John Geils : guitare
- Seth Justman : piano, claviers
- Danny Klein : basse
- Magic Dick (Richard Salwitz) : harmonica
- Stephen Badd : batterie, chant
(1) John Geils, Danny Klein et Richard Salwitz sont les fondateurs du groupe.
(2) Dans la musique, bien sûr, mais aussi le chant et le bagout de Peter Wolf qui, parfois, présentent des similitudes évidentes avec ceux de Mick Jagger.
(3) John Lee Hooker (5), Otis Rush, Al Perkins et Dave Clark (6), Robert Rogers et Smokey Robinson (7), Big Walter Price (10) ainsi qu'Albert Collins (11), auxquels s'ajoute Juke Joint Jimmy (3) qui signe également deux des meilleurs titres de l'album suivant (The Morning After, en 1971, principalement composé par Peter Wolf et Seth Justman mais proposant également des reprises) et participe à l'écriture et aux arrangements de plusieurs albums du groupe.
(2) Dans la musique, bien sûr, mais aussi le chant et le bagout de Peter Wolf qui, parfois, présentent des similitudes évidentes avec ceux de Mick Jagger.
(3) John Lee Hooker (5), Otis Rush, Al Perkins et Dave Clark (6), Robert Rogers et Smokey Robinson (7), Big Walter Price (10) ainsi qu'Albert Collins (11), auxquels s'ajoute Juke Joint Jimmy (3) qui signe également deux des meilleurs titres de l'album suivant (The Morning After, en 1971, principalement composé par Peter Wolf et Seth Justman mais proposant également des reprises) et participe à l'écriture et aux arrangements de plusieurs albums du groupe.
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