(2014 - autoproduction ?)
Après un premier album (1) qui m'a semblé très hétéroclite mais déjà marqué par l'esprit curieux et inventif de ce groupe hongrois, sort, la même année, ce petit bijou de concert, à mon sens le meilleur de ce qu'il a produit à ce jour. (2)
Outre l'accentuation de la couleur sonore déjà présente dans le premier disque, résolument blues-rock cette fois, le groupe trouve ici une unité qui manquait. N'effectuant qu'exclusivement de l'improvisation (et de la meilleure, celle qui parvient la plupart du temps à faire oublier qu'elle en est), le groupe nous gratifie de quatre titres (3) tous aussi impressionnants que parfaits. (5)
Si le quatuor se classe lui-même dans le blues-rock, (6) c'est en faisant peu de concessions et en laissant exprimer pleinement sa personnalité et ses envies. En résulte une musique à la fois familière et, de manière d'autant plus surprenante, atypique. Associant un riche sens de la mélodie ainsi qu'une volonté affichée de sortir des sentiers battus, le groupe n'hésite jamais à nous entraîner dans de longues séquences n'appartenant qu'à lui, l'alchimie entre les musiciens semblant fonctionner à merveille.
De manière certaine, l'un des disques qui ont véritablement compté cette année.
Les albums : Cosmic Caveman Blues, Live at A38, Fire On Soyuz, Live at Tanya. (7)
Musiciens :
- Győző Prekop : harmonica
- Csaba Szőke : guitare
- Máté Pintér : basse
- Jenei István : batterie
(1) En 2014, répondant au doux et remarquable nom de Cosmic Caveman Blues.
(2) Suivront un second album, Fire On Soyuz et un autre live, Live at Tanya respectivement de 2015 et 2017 (le premier titre de ce dernier, « 1964 », vaut plus que le détour).
(3) Trois et demi, pour être exact, la première moitié du premier morceau manquant au tableau. Un fade-in... bestial nous permettant néanmoins de nous ébahir à l'écoute du solo à peine entamé de Győző Prekop. (4) L'ingé-son a été épargné, j'espère...
(4) Jusqu'ici, je pensais que Richard Salwitz était le plus fou des harmonicistes qu'il m'ait été donné d'entendre.
(5) Oui, j'ai pesé mes mots.
(6) Entre autres, le difficilement évitable stoner figurant aussi parmi ceux-là et étant, à mon sens, absent des disques de minimál Bogart.
(7) Jetez un coup d'œil au tarif de la discographie complète avant d'en choisir un si c'est le cas...
Après un premier album (1) qui m'a semblé très hétéroclite mais déjà marqué par l'esprit curieux et inventif de ce groupe hongrois, sort, la même année, ce petit bijou de concert, à mon sens le meilleur de ce qu'il a produit à ce jour. (2)
Outre l'accentuation de la couleur sonore déjà présente dans le premier disque, résolument blues-rock cette fois, le groupe trouve ici une unité qui manquait. N'effectuant qu'exclusivement de l'improvisation (et de la meilleure, celle qui parvient la plupart du temps à faire oublier qu'elle en est), le groupe nous gratifie de quatre titres (3) tous aussi impressionnants que parfaits. (5)
Si le quatuor se classe lui-même dans le blues-rock, (6) c'est en faisant peu de concessions et en laissant exprimer pleinement sa personnalité et ses envies. En résulte une musique à la fois familière et, de manière d'autant plus surprenante, atypique. Associant un riche sens de la mélodie ainsi qu'une volonté affichée de sortir des sentiers battus, le groupe n'hésite jamais à nous entraîner dans de longues séquences n'appartenant qu'à lui, l'alchimie entre les musiciens semblant fonctionner à merveille.
De manière certaine, l'un des disques qui ont véritablement compté cette année.
Les albums : Cosmic Caveman Blues, Live at A38, Fire On Soyuz, Live at Tanya. (7)
Musiciens :
- Győző Prekop : harmonica
- Csaba Szőke : guitare
- Máté Pintér : basse
- Jenei István : batterie
(1) En 2014, répondant au doux et remarquable nom de Cosmic Caveman Blues.
(2) Suivront un second album, Fire On Soyuz et un autre live, Live at Tanya respectivement de 2015 et 2017 (le premier titre de ce dernier, « 1964 », vaut plus que le détour).
(3) Trois et demi, pour être exact, la première moitié du premier morceau manquant au tableau. Un fade-in... bestial nous permettant néanmoins de nous ébahir à l'écoute du solo à peine entamé de Győző Prekop. (4) L'ingé-son a été épargné, j'espère...
(4) Jusqu'ici, je pensais que Richard Salwitz était le plus fou des harmonicistes qu'il m'ait été donné d'entendre.
(5) Oui, j'ai pesé mes mots.
(6) Entre autres, le difficilement évitable stoner figurant aussi parmi ceux-là et étant, à mon sens, absent des disques de minimál Bogart.
(7) Jetez un coup d'œil au tarif de la discographie complète avant d'en choisir un si c'est le cas...
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