(2018 - Ipecac Recordings)
Melvins nous revient cette année encore, en pleine forme, fidèle à lui-même, et parvient une fois de plus à casser la baraque.
Après un premier titre qui se révèle être deux reprises enchaînées, les quinquagénaires (1) survoltés nous livrent pépite sur pépite, passant plus que jamais du coq à l'âne, n'obéissant qu'à leurs envies mais soucieux de toujours surprendre, ce que ne manquent pas de faire des titres d'une efficacité redoutable et d'une inventivité des plus rares.
Du blues-rock lancinant et hypnotique qui glisse lentement vers le psyché à la reprise explosive (2) des Beatles (3), de la ballade accompagnée au banjo qui s'arrête, interloquée, pour reprendre dans une tentative réussie à faire pâlir bon nombre de groupe de stoner, en passant par la reprise asthmatique des Butthole Surfers (4)... le moindre recoin de cet album est délectable.
Assurément l'un des albums qui compteront pour moi cette année.
(5)
L'album : Pinkus Abortion Technician.
Après un premier titre qui se révèle être deux reprises enchaînées, les quinquagénaires (1) survoltés nous livrent pépite sur pépite, passant plus que jamais du coq à l'âne, n'obéissant qu'à leurs envies mais soucieux de toujours surprendre, ce que ne manquent pas de faire des titres d'une efficacité redoutable et d'une inventivité des plus rares.
Du blues-rock lancinant et hypnotique qui glisse lentement vers le psyché à la reprise explosive (2) des Beatles (3), de la ballade accompagnée au banjo qui s'arrête, interloquée, pour reprendre dans une tentative réussie à faire pâlir bon nombre de groupe de stoner, en passant par la reprise asthmatique des Butthole Surfers (4)... le moindre recoin de cet album est délectable.
Assurément l'un des albums qui compteront pour moi cette année.
(5)
L'album : Pinkus Abortion Technician.
- Roger Osborne (6) : guitare, chant
- Dale Crover : batterie
- Jeff Pinkus (7) : basse, banjo, chant
- Steve McDonald (8) : basse, chant
(1) !
(2) Si ce n'est explosée... mais complètement jubilatoire.
(3) J'ai bien failli ne pas la reconnaître...
(4) L'original est ici (à 25'35'') et, oui, il y a donc bien quatre reprises au total occupant trois titres de cet album qui en compte huit.
(5) Bizarrement, j'étais resté sur une impression mitigée de l'album précédent du groupe. En fait, non : si l'on excepte les quatorze derniers morceaux (sur 23), c'est également une tuerie.
(6) Plus connu sous les pseudonymes Buzz Osborne ou King Buzzo.
(7) Sur « Don't Forget to Breathe », « Flamboyant Duck », « Break Bread » et « Prenup Butter ».
(8) Sur « Embrace the Rub ».
(3) J'ai bien failli ne pas la reconnaître...
(4) L'original est ici (à 25'35'') et, oui, il y a donc bien quatre reprises au total occupant trois titres de cet album qui en compte huit.
(5) Bizarrement, j'étais resté sur une impression mitigée de l'album précédent du groupe. En fait, non : si l'on excepte les quatorze derniers morceaux (sur 23), c'est également une tuerie.
(6) Plus connu sous les pseudonymes Buzz Osborne ou King Buzzo.
(7) Sur « Don't Forget to Breathe », « Flamboyant Duck », « Break Bread » et « Prenup Butter ».
(8) Sur « Embrace the Rub ».
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